Happy Madeleine

Souvenirs d’enfance en été

L’été a enfin pointé le bout de son nez : le soleil, la chaleur, les rires, les barbecues et les couleurs. Parler de l’été, c’est faire surgir les beaux souvenirs en chacun de nous ! Que ce soit la sensation du sable chaud sous les pieds, le bruit des vagues, les pique-niques pour certains, les balades en forêt pour d’autres, et pour tous : les moments partagés en famille ou entre amis.

Syndelle, Chargée du community management cet été pour Happy Madeleine, se rappelle :

« Je me souviens d’un rituel, pendant les vacances, quand on allait chez mes grands-parents. Je me souviens de l’odeur du café chaud quand on entrait dans le hall de l’immeuble où ils habitaient, l’ascenseur pour monter jusqu’à leur appartement et le sourire de mes grands -parents quand ils ouvraient la porte.

Leur appartement était petit mais chaleureux et rempli de vie, car ils y vivaient depuis plus de 40 ans. Dans mon souvenir, cet appartement a eu tous les styles car mes grands-parents étaient toujours les premiers à vouloir se mettre au goût du jour. Mon grand père s’inspirait des nouvelles tendances pour ses tableaux qu’il exposait chez lui ou offrait aux membres de sa famille.

L’appartement possédait une deuxième chambre qui avait servi aux enfants et servait à présent aux petits-enfants, mais qui servait aujourd’hui surtout d’atelier de peinture pour mon grandpère. Quand on entrait dans la chambre, l’odeur de peinture séchée et de vernis nous chatouillait les narines mais c’était agréable d’y découvrir les oeuvres de mon grand-père qu’il gardait quelquefois bien cachées, avec l’impression de pénétrer une galerie secrète !

Quand il voulait être seul, c’est là qu’il s’isolait, pendant que ma grand-mère restait dans le fauteuil du salon, à regarder la télé ou à s’endormir. J’aimais beaucoup cet appartement…

 

J’adorais, en arrivant chez eux, me mettre dans un coin de la table du salon pour écouter les histoires de grands en regardant de toutes parts pour observer les tableaux. A cette table, chacun pouvait s’installer, autour d’une madeleine et d’un café. Si le bois de la table pouvait parler, il aurait des centaines d’histoires à raconter, entre les récits des fêtes de famille, les conseils d’un grand-père avisé ou les sourires des visiteurs à l’improviste !

A chaque visite du dimanche avec mes parents, mon grand-père se levait discrètement vers onze heures et demie pour aller préparer le repas dans la petite cuisine cosy. Des tomates à la vinaigrette, du blanc de dinde avec des frites et une pomme pour le dessert : le plat traditionnel du dimanche chez mes grands-parents. Aves mes parents, on se levait pour aider à mettre la table : L’un posait les assiettes, l’autre s’occupait des couverts et le dernier des verres et du pain, que mon grand-père allait chercher tous les matins à pieds dans sa boulangerie préférée. Il y avait toujours deux sortes de pain : la petite baguette et le gros pain que Papy coupait en veillant à ce que que tout le monde en ait un morceau.

Pour ma part ce n’était pas le repas que j’attendais avec impatience, mais bien l’après repas : ce moment où mon grand-père sortait un trésor de sa vieille armoire juste derrière la table : Les dominos pour jouer tous les deux. Leur odeur et leurs petits défauts : je m’en souviendrais toute ma vie. Pendant que mon grand-père et moi jouions, ma grand-mère et ma mère faisaient la vaisselle. On pouvait jouer pendant des heures. Seule l’heure du goûter pouvait interrompre ce moment. Comme disait mon grand-père « Un sac vide ne tient pas debout ! Alors voilà pour toi : du pain, du beurre et un carré de chocolat tout droit sorti de la boîte magique ! Mais… chuuuut ! Il ne faut pas le dire ! ». Cette boite magique n’était qu’une boite tupperware blanche légèrement transparente, abîmée par le temps, qui n’avait à vrai dire pas grand chose de magique, mais mon grand-père avait ce don de rendre tout chose magique dans nos yeux d’enfants !

Si plus tard j’ai des enfants, je les ferai jouer aux dominos et manger ce goûter si spécial dans mon coeur en leur racontant cette histoire et cette jolie phrase que mon grand-père m’adressait ; en espérant qu’ils le feront un jour aussi à leur tour à leurs enfants pour transmettre cette poudre de magie familiale. »

Nos souvenirs sont des pépites à transmettre avec des paillettes aux générations futures ; ne les laissons pas s’enfuir ! Et vous, quels sont vos souvenirs d’été avec vos grands-parents ?

 

Merci Syndelle !

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